Jeune homme, bien bâti, 1m95, aux yeux noisettes, aux cheveux châtain foncé, une barbichette , la peau halée, très bon nageur, j'ai une cicatrice sur l'avant bras droit suite à mon arrivée sur l'île. J'ai de nombreux tatouages qui trahissent mes origines, ainsi que mes croyances. J'ai toujours aimé le calme et de ce fait me suis toujours arrangé pour m'éloigner de tout groupes d'individu. J'ai une sainte horreur des vacanciers qui viennent perturber mes pêches ou mes chasses, en criant comme des damnés faisant fuir mon gibier. Un jour, il se pourrait que je change de cible... Quand je suis dans mon univers, tout là-haut dans la canopée, je fais partie intégrante de mon environnement, je ne prend que ce dont j'ai besoin, ne tue que si c'est nécessaire. Comme a chaque fois j'honore la vie qui s'en est allée pour revigorer la mienne. Je suis fier de mes accomplissements, mais n'exhibe jamais mes réels talents a la vue du premier quidam, surtout si celui-ci est un touriste qui vient jouer au aventurier qui crois savoir tout sur tout. Grâce à mes chasses et mon habilité a construire les choses je descend parfois de la montagne pour aller faire du troc contre des outils de meilleure qualités cependant je m'arrange pour ne rester qu'un minimum de temps, la nature est pour moi, comme une couverture, une seconde peau protectrice. Jamais je ne la quitterai.

Jeune homme typique polynésien, je viens d'une famille modeste bien que mon père ai monté sa société de pêche et que ma mère tienne une boutique de souvenir à Papeete.

Je ne voyais que rarement mon père, celui-ci me promettant toujours de passer du temps avec moi, il était en fait solitaire et préférait son bateau a sa famille. A plusieurs reprises je tentai de m'infiltrer sur l'un des bateaux partant en mer mais à chaque fois je me faisais griller. Diable ! pour sur, mon père avait un don ! pourtant un jour je réussi a me cacher à bord malgré tout... pas très longtemps ceci dit mon père m'obligea a regagner les côtes à la nage au grand dam de ma mère qui lui fit la pire scène de ménage dont je me souvienne.

Cette expérience me donna le goût de la mer, j'adore avoir cette sensation de liberté totale. Je me rappelle les longues heures de pêche, avec pour seul arme un morceau de bois d'un mètre cinquante que j'avais taillé dans une branche de paraserianthes falcataria, un arbre local de chez nous. L'amour de l'eau avait amené l'amour de la pêche.. je me disais qu'un jour je serai pêcheur tout comme mon père.

A l'approche, de mes seize ans, mes parents m'ont fait une promesse. Partir tous trois en mer, vers une île paradisiaque, Isla Novela. J'ai maudit le jour de mes seize ans et j'aurai tout fait pour ne pas que mon père honore sa promesse car c'est ainsi qu'à l'approche de cette île, je perdis les deux êtres les plus important de ma vie, suite à un accident, le bateau de mon père a coulé après avoir heurté des récifs.

Malgré tout mes efforts, je n'ai su sauver ni l'un, ni l'autre , aussi je me suis débrouillé par moi même, pêche, chasse, la nature n'a plus vraiment de secret, plutôt solitaire, je n'aime pas la compagnie et passe la plus part de mon temps dans les hauteurs de l'île, ne descendant que pour pêcher et revendre quelques produits de la forêt au village. Ce là fait huit longues années que je suis arrivé sur l'île, et pourtant, autant dire que je ne connais personne ... je m'en accommode très bien comme cela, seul le petit commerce du village qui est fourni de temps à autre par bateau reçoit ma visite. Depuis mon naufrage, je suis retourné plonger là où le bateau de mon père a coulé jadis, j'ai pu y récupérer quelques objets comme couteau, jumelle et une vieille photo de famille seule preuve que je ne suis pas tombé du ciel. A mon arrivée, les autochtones m'ont laissé prendre mes marques et n'ont pas insisté face à mon silence. Ne voulant pas gêner et par mon caractère, l'appel de la nature avait été plus fort, c'est ainsi que débuta ma vie de solitaire dans les hauteurs de l'île