Froide, distante, plutôt renfermée et polie à l’extrême, elle semble être le genre de femme forte et inaccessible. Elle a perdu le réflexe de sourire naturellement lorsqu’elle est seule. Elle se tient droite et fière, avec une démarche élégante. On croirait voire une sorte de noble sortie du moyen-âge par moments. Si vous voulez bavarder avec elle, vous risquez d’être désagréablement surpris, car elle n’est pas vraiment bavarde. Mais pourtant, comme pour beaucoup d’autres personnes, ce n’est qu’un fichus masque qu’elle brandit devant elle pour se protéger du monde. Naïve à l’extrême, gentille à souhait et aussi loyale que l’on puisse l’être, c’est une jeune femme sincère et fidèle. En fait, c’est encore un peu une enfant qui, si elle à réussit à se construire un bon masque, peu encore tomber en larmes très facilement, qui adore les câlins et qui, quand elle se sent en sécurité, aborde un sourire empreint d’une innocence candide.  Notamment, par exemple, lorsqu’elle est avec sa sœur. Elle est très proche de cette dernière, même si, depuis qu’elle est toute petite, elle n’accepte pas facilement l’aide des autres.
Elle apprécie beaucoup de pouvoir bouger comme bon lui semble. Sportive, naturelle et curieuse, elle adore se perdre seule dans la nature qui n’a pas été altérée par la main de l’homme. Elle apprécie d’avoir de la compagnie à deux conditions : qu’elle ne soit pas ralentie et que la personne ne la fasse pas parler. Si l’autre veux parler, grand bien lui fasse, cela ne la dérange pas d’écouter, ce serait presque le contraire même. Elle n’aime pas beaucoup le bruit, et aime écouter de la musique, soit classique, soit du métal ou du rock, mais à très bas volume. Elle aime pouvoir observer et entendre ce qui se passe autour d’elle. Elle n’est pas manipulatrice, mais peut sembler un peu mystérieuse. Il n’est pas naturel pour elle d’aller vers les autres, car elle est un peu timide et peureuse, mais elle sera la première à venir si vous avez besoins d’aide (et qu’elle a envie de vous aider). Elle est donc plutôt serviable si elle le veut, et aussi très sensible à l’injustice, qu’elle supporte mal. Pas très créative, elle n’a pas la moindre répartie. En revanche, elle est du genre à savoir reproduire à la perfection ce qu’elle voit. Elle aime bien les contes de fées, les mythes, les histoires policières ou d’héroïque fantaisie.
Côté cœur… Eh bien, elle est vraisemblablement hétéro, mais reste fermée à tout pour le moment.
Son corps est agile, rapide est fort, mais manque un peu de précision, ce qui peut la rendre maladroite. Ayant un bon coup de fourchette, elle est un peu ronde. Mais quelque part, cela rend son charme plus important. Parce qu’elle ne prend pas vraiment du ventre. Ses cuisses donc, semblent un peu épaisses pour son corps. Mais, et c’est son plus gros complexe, ce sont surtout ses seins qui prennent. Trop gros, trop lourd, trop encombrants… Lorsqu’elle est en ville, sans activité particulières, elle porte des corsets qui lui permettent de dissimuler sa poitrine encombrante. Cela avec un jean, des baskets, et des chemises ou des tee-shirts. Lors de ses activités sportives, en revanche, elle se bande la poitrine. Assurant un bon maintient et une grande liberté de mouvements, ils ne la gêne pas. Par-dessus, elle porte un tee-shirt. Et en bas, c’est pantalon de randonnée et chaussures de marche, ou bas de survêtement et baskets. Le mot jupe n’appartient à son vocabulaire que parce que c’est très facile à enlever quand on va à la plage (en maillot de bain une pièce s’il vous plaît). Même si elle se fiche assez de son apparence générale, elle est assez pudique. Cela dit, si elle est invitée à sortir par des amis, elle s’adaptera à la situation pour ne pas leur faire honte, se mettant en valeur de façon intéressante.  Pour finit, elle a toujours un couteau sur elle. Un cadeau de son père, héritage de famille. Une lame en acier avec un manche en bois sculpté de loups et recouvert d’argent par endroits. Sa mère aurait bien voulut la gâtée avec des bijoux, mais son attirance pour les armes blanches font que sa mère porte maintenant de grands espoirs en la personne d’Anya. Sinon, elle a des cheveux bruns ondulés qui lui arrivent au milieu du dos et des yeux bleus.
Elle aimerait bien se faire tatouer, mais elle a une peur phobique de tout ce qui pique. Elle attend donc une occasion spéciale sauter le pas et combattre sa phobie.

Vladmira naquit seconde d’une famille d’Europe de l’est réfugiée politique aux états unis.  Sa naissance fut accueillie de façon plutôt enthousiaste. Largement choyée par ses parents et sa sœur Meghann, elle se sentait comme une petite princesse. Elle commençait à être vraiment capricieuse, lorsque ses parents eurent une nouvelle fille, Anya. Le jour de sa naissance, elle ne sut pas trop quoi faire. Elle sentit que les choses allaient changer pour elle. Prête à détester la nouvelle venue et à se transformée en peste, ce fut Meghann qui lui épargna cette horrible personnalité, juste en lui disant avec un grand sourire « Regarde Vlad, une mini nous ». Alors qu’elle s’approcha de la nouvelle-née, méfiante, cette dernière interrompue un instant ses cris, fixa Vladmira et Meghann un instant chacune, puis éclata d’un rire enfantin en babillant. Vladmira, attendrie, éprouva d’importants remords pour ce qu’elle avait failli faire, et comprit à cet instant, du haut de ses quatre ans, que rien ne serait plus important que sa famille pour elle. Depuis, elle admire Maghann et encourage Anya à grandir, en restant si possible dans l’ombre.
Elle rentra à l’école lorsqu’elle eut trois ans. Elle faisait partie des meilleure de la classe et, à l’époque où elle se sentait encore au centre du monde, n’était pas vraiment aimée de ses camarades de classe. Il faut dire que la petite, sans user de ses poings, se révéla sadique, en torturant moralement ses camarades de classes, sous les nez des professeurs qui ne voyaient qu’une adorable petite fille douée.
Elle changea pendant la classe supérieure, mais, en même temps, devint infiniment vulnérable. Ses parents lui avaient enseigné à être plus gentille, plus polie et surtout à parler correctement et à ne jamais taper ses camarades de classes, ce qu’elle acquit rapidement pour laisser ses parents s’occuper plus de la petite Anya. Etant devenue plus mature que ses camarades de classes, elle essaya de les aider à grandir eux aussi. Mais eux, ne le voulaient pas, et la craignait encore pour les souffrances passée. Elle est de plus extrêmement maladroite et ne sut pas comment s’excuser, ses quelques tentatives ayant aggravé son cas. Elle fut donc assez seule. S’en rendant compte, on lui fit sauter une classe pour qu’elle ne s’ennuie pas trop, ayant un niveau plus que satisfaisant à ce moment-là. Hélas, qui dit enfants plus grands, dit enfants plus méchants. La jeune fille se faisait marcher sur les pieds en permanence, et s’excusait de cela auprès de ses agresseurs. Quelques insultes fusaient, elle se mettait à pleurer sans forcément les comprendre, les intentions derrières perceptibles par sa sensibilité enfantine. Mais, ne voulant pas paraître faible aux yeux de ses parents et de ses sœurs, elle se tut tout au long de sa scolarité. Lorsqu’elle entra au collège, les violences subites furent plus importantes et moins gérables. C’est à cette époque que sa grande sœur la surprise à pleurer dans un coin de la maison. Vladmira se confia à elle en pleurant et elle fut très proche de sa sœur depuis ce jour-là.
Finalement, elle se créa un magnifique masque. Se redressant, n’affichant plus son sourire chaleureux, elle devint froide et distante avec les autres. Utilisant sa politesse et sa patience pour cela, les autres cessèrent assez vite de l’embêter, l’image qu’elle renvoyait étant différente d’avant. Le tout était appuyé de sa beauté naissante. En fait, pour palier à tout ça, elle avait commencé différents sports, et lisait beaucoup. Ainsi, le lundi c’était piscine, le mardi judo, le mercredi box et théâtre, le jeudi taekwondo, le vendredi GRS et le samedi escrime et danse. Le dimanche était un jour où elle aidait à la maison. Le soir, après ses devoirs, elle se plongeait dans la lecture. Elle commença par les romans d’héroïque fantaisie, puis ceux policiers, et enfin se voua de passion pour les mythes et les contes de fées. Ayant très peu d’amis, et la plupart étant bien plus vieux qu’elle, la jeune fille était pourtant comblée : Ses parents l’aimait de tout leur cœur, Meghann était brillante et réussissait et la petite Anya semblait avoir un bon potentiel aussi.
C’est au lycée qu’elle eue ses premières expériences amoureuses. Tout comme sa sœur, plus le temps passait, plus elle s’embellissait. En plus, elle faisait pratiquement deux ans de plus que son âge ce qui fit que beaucoup de gens s’intéressèrent à elle. Le premier garçon qui osa l’approcher était un playboy connu au sein de l’école, mais ayant peu de contacts avec les autres, étant très naïve et peu méfiante, elle se laissa prendre dans ses filets. Elle se remit à sourire, protégée par les professeurs qui étaient heureux d’avoir une bonne élève dans leur classe et par son petit copain qui était très populaire. Elle encaissa la jalousie des filles sans problèmes, s’étant forgé une belle et solide armure intérieure. Mais son copain, au bout de deux mois de relation, lui fit le coup de « je couche et je me tire ». Elle pensa que c’était sa faute et aurait surement sombré dans une dépression si un autre ne l’avait pas séduite derrière, mais il avait plusieurs petites copines. Optimiste, elle se dit qu’elle aurait plus de chance après, mais en fait, non : le troisième en avait fait sa maîtresse et la largua parce que finalement, il aimait sa copine, le quatrième plus âgé qu’elle la dominait complètement, l’étouffait et l’exposait comme un trophée et finit par la quittée pour une Bimbo blonde qui en avait après son argent, le cinquième lui refit le coup de « je couche, je te quitte »,le sixième fut le coup d’un soir lorsqu’elle essaya de noyer son chagrin dans la boisson et le septième qui semblait être l’homme idéale avec ses allures de bad boy mais son caractère de gentleman, distingué, serviable, et romantique se révéla adepte du SM, chose qu’elle ne put supporter et qui causa leur rupture.
Pendant ce temps, elle avait intégré Harvard et la police de Philadelphia en tant que volontaire. Au bout de deux ans, elle n’en pouvait plus de polir les bancs de l’école, et, laissant tomber ces études qu’elle réussissait pourtant avec brio, elle intégra l’armée. Sur les traces de sa sœur dira-t-on, mais en réalité, elle aimait juste beaucoup bouger. A 23 ans, elle quitta l’armée, et reprit ses études de biologies là où elle les avait laissées. L’armée, c’était sympa, mais finalement, cela ne lui convenait pas. A cause de son masque, elle se faisait beaucoup trop taquiner par les soldats de la gente masculine, n’ayant pas eu la chance d’avoir au moins une autre féminine à ses côtés. Lorsque ce fut le cas, elle se rendit compte que, finalement, elle adorait la bio, et que ça ne l’empêchait pas de poursuivre ses multiples sports. Elle se trouva une passion pour les randonnées extrême, dans des lieux inaltérés par la main de l’homme. Un an plus tard, alors que sa grande sœur quittait l’armée, elle joua machinalement au loto, pour se permettre de rêver un peu pendant la période d’examens. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’on lui annonça qu’elle avait gagné pas moins de deux millions de dollars ! La presse ne parla pas d’elle parce que quelqu’un avait gagné au même moment vingt-huit million de dollars, ce qui l’arrangeait beaucoup. Elle ne sut pas quoi faire de cet argent, n’ayant aucuns intérêt pour les produits de luxe, que ce soit des vêtements, des bijoux, des parfums ou autre. Elle voulut tout donner à ses parents, mais ses derniers lui dirent qu’ils n’en avaient pas besoin. Elle garda donc cet argent sur son compte en banque, à côté de celui qu’elle avait gagné avec des petits boulots de danseuse, figurante, barmaid ou encore mannequin. Lorsqu’elle obtint ses diplômes, elle reçut un message de sa sœur lui indiquant qu’elle s’installait à Isla nova. Curieuse, elle regarda les brochures, et tomba amoureuse de la promesse d’aventure d’heavenly.
Elle se préparait donc à rejoindre secrètement sa sœur sur l’archipel, autant pour profiter des activités touristiques que pour aller explorer l’île. Elle avait essayé de donner son argent à ses parents une nouvelle fois avant son départ, mais ils lui conseillèrent d’en profiter. Leur compte en banque monta tout de même de cinq cents mille dollars, et elle alla rejoindre sa sœur, pour lui annoncer ce qu’elle avait gagné et ses projets dans un futur immédiat.

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